Amadou Hampâté Bâ (II) (mercredi, 25 mars 2009)

 

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L’auteur avec des amis peuls au marché de Ouargaye, Burkina Faso, octobre 2005.
( photo Bruno Palué, fils du peintre Pierre Palué )
 
 
 
DIALOGUE (PRESQUE) IMAGINAIRE
ENTRE LE VIEUX SAGE PEUL AMADOU HAMPÂTÉ BÂ ET UN JEUNE BLANC-BEC [1]
 
par  Jean-Marie Mathieu
 
 
 
-    Amadou Hampâté Bâ : « Pour moi, Jésus de Nazareth et Marie sa mère représentent incontestablement un grand mystère de la manifestation divine » [2].
-    Jean-Marie Mathieu :
« Est-ce votre vénéré maître spirituel qui vous a ainsi fait pénétrer dans la connaissance approfondie de la religion chrétienne ? »
-    Pas du tout ! Ceerno Bokar ignorait tout des Évangiles. Il ne savait, de Jésus, que ce qui en est dit dans les versets coraniques qui lui sont consacrés, et il n'avait jamais lu saint Paul de Tarse ni saint Jean [3].
-    Voilà qui est très étonnant de la part d'un esprit ouvert, qui voyagea   très peu, il est vrai - à l'exception d'un séjour au Niger, d'un autre à Bamako et à Nioro -, mais qui allait pourtant une ou deux fois par an s'approvisionner à Mopti, grande ville comptant une Mission catholique, et qui aimait répéter cet hadith du Prophète : « Cherchez la connaissance du berceau au tombeau, fût-ce jusqu'en Chine ! » [4]
-    Vous auriez raison si  des commentateurs musulmans n'avaient pas fait remarquer que cette recherche de la science doit concerner uniquement ce qui a trait à l'islam. Ce qui n'empêche pas que d'aucuns ont cru trouver l'annonce de la personne de Mohammad dans la Thorah des Juifs et dans l' Évangile des chrétiens... après l'y avoir cherchée, donc !
-    Certains pensent que les vrais mystiques, ceux qui ont gravi la montagne de Dieu, une fois arrivés au sommet contemplent finalement le même paysage [5].
-    C'est bien ce que je crois. Et je n'ai pas été surpris d'entendre Ceerno Bokar asséner que « nul ne jouira de la rencontre divine s'il n'a pas de charité au cœur ; sans elle, les prières sont des gesticulations sans importance. » Pour ma part, je n'oublierai jamais que j'ai eu l'occasion, durant mon enfance au Mali, de pouvoir suivre quelques cours de catéchisme en langue bambara avec mon jeune ami catholique Marcel.
-    De nouveau apparaît chez vous cet aspect de médiateur entre deux rives, l'une musulmane, l'autre chrétienne.
-    Vous savez, j'ai été très heureux le jour où, après moult péripéties, je pus réunir sur le mont Sion, à Jérusalem, un prêtre et un rabbin. Durant cette nuit inoubliable du 20 au 21 juin 1961, nous avons ainsi prié tous les trois pour la paix et l'entente entre les hommes, après que chacun eut récité le texte le plus sacré de sa religion [6].
-    Vous avez été un précurseur, anticipant ainsi de plusieurs lustres la fameuse réunion de prières organisée par Jean-Paul II en octobre 1986 dans la ville d'Assise.
-    Où l'on retrouve encore saint François (rires)... Je vous avoue que je considère le judaïsme, le christianisme et l'islam comme les fils d'un père ayant trois co-épouses. Dans cette famille de polygame, chaque mère élève son enfant selon sa propre coutume, ce qui veut dire que chacune parle à son fils de son époux ( symbolisant Dieu ) selon la conception qu'elle en a [7].
-    On peut toutefois faire remarquer que saint Paul a déjà donné l'exemple d'Abraham qui eut deux fils, l'un de la servante, l'autre de la femme libre ( Galates 4, 22 ). D'autre part, les enfants d'un polygame ont-ils des « chances » en tout point égales dans la vie ? On peut en douter. Et je me demande si l'exemple de trois co-épouses ne heurte pas à angle droit le modèle archétypal créé par Dieu au début des temps. Dieu, en effet, créa Adam et Ève comme le couple primordial parfait, emblématique ; couple monogame magnifié par Jésus de Nazareth d'ailleurs.
-    Certes, je reconnais que vous ne mentez pas ! Mais, voyez-vous, la religion musulmane veut tenir compte de la faiblesse humaine en permettant à un homme d'épouser jusqu'à quatre femmes ( Sourate 4, 3 ).
-    Si la moitié seulement de la population mondiale suivait la même voie, on se retrouverait vite, il me semble, avec un problème évident : il n'y aurait pas assez de femmes pour tous les hommes aspirant au mariage !
-    Je n'avais pas pris garde à ce genre de chose, d'autant moins que je suis moi-même polygame (rires) !
-    De plus, on pourrait se demander pourquoi les femmes elles-mêmes n'auraient pas le droit d'avoir plusieurs co-époux. Ne serait-ce pas logique ?
-    Un tel sujet a certainement été traité par quelque savant qui a dû écrire sur le droit, le mariage, la polyandrie, etc. Mais je suis incapable de vous donner des références précises, n'étant pas féru en pareilles matières, un peu rébarbatives il faut l'avouer, n'est-ce pas ! (rires)
-    C'est vrai. J'aimerais donc en venir à la manière que vous avez personnellement, vous musulman fidèle et sage renommé...
-    Vous avez dit « sage »... Laissez-moi rire ! J'ai failli me retourner pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un d'autre derrière moi à qui s'adressait le compliment [8] !
-    ...musulman fidèle et sage renommé, de considérer la religion chrétienne.
-    D'abord, je vous dois  cette petite précision : lorsque je me suis rendu  pour la première fois dans votre chère patrie, la France, j'en ai aussitôt profité pour visiter les hauts lieux spirituels, qui ne manquent pas chez vous, en commençant par les cathédrales : Paris, Reims, Chartres... Impressionnant !
-    On raconte que lorsque Napoléon Bonaparte passa à Chartres, il s'arrêta, médusé, sur le seuil de l'immense vaisseau gothique en murmurant : « Un athée serait mal à l'aise ici ! »
-    Peut-être voulait-il parler de lui-même (rires) ! En tout cas, vos ancêtres ont réalisé des chefs-d'œuvre en tous  domaines et cela grâce à la foi en Dieu. Mais écoutez, je vais vous dire, ou plutôt je vais vous faire une confidence : c'est à Lisieux que je préfère retourner chaque fois que je vais dans votre beau pays ( je possède un appartement à Paris, dans le XVIème  arrondissement).
-    À  Lisieux, en Normandie ?
-    Oui, à Lisieux parfaitement, car c'est là que je trouve ce je ne sais quoi de simple, de pur, de dépouillé qui me fait comprendre vraiment ce qu'est une âme mystique au plein sens du mot.
-    Vous voulez parler de Thérèse de l'Enfant Jésus ?
-    Figurez-vous que c'est ma sainte préférée !
-    Je vous comprends. D'après certains penseurs contemporains, cette petite carmélite indique la route à suivre pour la théologie d'aujourd'hui, rien que ça ! Et le père Bernard Bro, par exemple, estime que seul Blaise Pascal - vous savez, « cet effrayant génie » - égale la mystique de Lisieux dans toute l'histoire religieuse française. Thérèse est d'ailleurs en train de parcourir , ses reliques bien sûr, le monde entier ; elle était au Burkina Faso il y a quelques années. C'est donc une Sainte « nomade » en quelque sorte, bien faite pour toucher l'âme des pasteurs sahéliens.
-    Cela me rappelle qu'il y eut jadis à Bandiagara une femme marabout, célèbre et respectée dans le pays, surnommée en peul Dewel Asi, c'est-à-dire « la petite femme qui a creusé » ( sous-entendu la connaissance mystique) [9]. Mais la petite française Thérèse Martin est plus connue, bien sûr.
-    Et votre sainte préférée, morte à 24 ans, déclarée docteur de l'Église par Jean-Paul II, mettait au-dessus de tout, je ne vous apprends rien, « la charité et l'amour », ainsi que vous le ferez vous-même à la suite de Ceerno Bokar.
-    Quelle sagesse ! C'est probablement grâce à elle que j'ai peu à peu appris à mieux apprécier les témoins de la religion chrétienne. Il faut dire que « du temps de ma jeunesse folle », à Ouagadougou, je regardais l'Église catholique comme une force occulte et nous avions, mes amis et moi, surnommé son illustre représentant d'alors, Mgr Joanny Thévenoud, en termes quelque peu irrévérencieux « l'Oiseau bagué » [10] ! Depuis, j'ai pu sympathiser avec le P. Henry Gravrand missionnaire spiritain parmi les Sérères du Sénégal, avec le P. Jean-Marie Ducroz missionnaire rédemptoriste au Niger, avec le frère Jean-Pierre Lauby, salésien enseignant à Abidjan...
-    C'est ce dernier qui m'a raconté votre rencontre avec le pape Jean XXIII à Rome, en 1958, lors du 2è Congrès des écrivains noirs.
-    Il faut vous dire qu'avant cette rencontre, les richesses de l'Église catholique me semblaient scandaleuses. Mais quand je vis la simplicité, la bonhomie, la circonspection du « bon pape Jean », je revins sur mon jugement défavorable et pensai en moi-même : l'Église appelle les hommes à Dieu. Or les hommes ici-bas sont comme des poissons dans l'eau ; il est rare qu'un poisson se fasse prendre sans appât. Eh bien, le plus grand appât auquel les hommes mordent le plus facilement, c'est le faste matériel. L'Église dresse donc un grand et beau décor en pensant à ceux qui en ont besoin. Tout le monde ne saurait être Diogène et habiter un tonneau (rires) !
-    En n'oubliant pas que les missionnaires sous les Tropiques vivent souvent dans des conditions précaires, « à la dure » pourrait-on dire : sans eau courante ni électricité, loin de tout hôpital digne de ce nom, etc., comme j'ai pu moi-même le vérifier lors de mon service militaire en tant que coopérant dans un poste de Mission au sud-est du Burkina Faso.
-    C'est exact. Mais tous les Blancs ne peuvent pas imiter le père de Foucauld, l'ermite du Sahara, le marabout martyr de sa foi et de sa bonté, que j'ai toujours aimé. Comme je serais heureux si je pouvais un jour, à sa suite, me trouver au sommet du Hoggar pour célébrer avec les étoiles la gloire de Dieu : obscurité plus brillante que la lumière !
-    Ce Dieu que nous, chrétiens, affirmons être Un et Trine : un  seul Dieu en trois Personnes, vous le savez. Ce mystère est tellement aveuglant qu'un anthropologue musulman, Malek Chebel pour ne pas le nommer, n'y comprend goutte. Il  a écrit, en effet, récemment, à propos de la Trinité : « Le Coran invite fermement à ne point y recourir, le trithéisme étant perçu comme un associationnisme de fait. » [11]
-    Parler de « trithéisme », c'est-à-dire, soyons clairs, de trois dieux, après 2000 ans de théologie chrétienne, « faut le faire » si vous me passez l'expression ! Personnellement, je ne suis ni pour l'islamisme radical ni pour le syncrétisme, mais ce n'est pas moi qui écrirais pareille chose. En revanche, je ne cesserai jamais de dire que Dieu, c'est l'embarras des intelligences humaines [12].
-    Voilà qui laisse donc entr'ouverte la porte à ces deux mystères chrétiens : celui de la Trinité-unité divine et celui de l'Incarnation du Fils de Dieu. Autant d'embarras, ici,  pour la raison humaine qu'il y a de mystères. Il apparaît, d'ailleurs, après étude, que la Trinité semble être la clef, non seulement de la Révélation biblique, mais également de l'homme, de la vie, du cosmos tout entier. Finalement, elle est l'ultime lumière qui éclaire toute philosophie, c'est-à-dire toute sagesse : le pourquoi au-delà du comment, car elle livre le sens ultime qui rejoint une acquisition majeure de notre culture : le caractère universel de la relation. Or Dieu est Amour, donc Relation [13].
-    Vous avez dû découvrir que nos sociétés africaines, que ce soit chez les Bambara, les Mossi ou les Peuls, savent parfaitement qu'un individu ne peut vivre seul. Importance capitale du groupe ! Que tout soit relation dans l'univers, j'en tombe d'accord avec vous. Encore faut-il que cette ultime lumière ne nous aveugle pas, car il reste encore nombre de secrets dans la nature, dans l'humanité, que les scientifiques sont loin d'avoir percés.
-    Certes ! Il est même une énigme dans le Coran qui m'intrigue depuis un certain temps, depuis que j'ai essayé de dialoguer avec mes amis bergers musulmans.
-    Laquelle ? Peut-être pourrais-je vous aider à la résoudre .
-    Il s'agit d'une énigme concernant un  détail  bien précis, que certains auraient tendance à considérer comme mineur, mais que je regarde personnellement comme très important ; je veux parler du nom arabe de Jésus : 'Îsâ .
-    Vous avez raison de prendre au sérieux tout ce qui touche de près  ou de loin aux noms et aux prénoms. Nul n'ignore chez nous l'extrême sophistication avec laquelle les musulmans se nomment, se prénomment, se surnomment. Sur le plan initiatique aussi, le processus de nomination est capital pour celui qui veut franchir les étapes spirituelles de l'ascèse parfaite [14]. Et dans notre tradition peule, on dit  que les noms, comme les nombres, quand on les énonce, déplacent des forces qui établissent un courant à la manière d'un ruisseau, invisible mais présent [15].
-    Eh bien, ce nom 'Isâ en quatre lettres arabes, ne se trouve orthographié ainsi nulle part ailleurs, ni dans les inscriptions antiques, ni dans le Nouveau Testament en arabe utilisé par les chrétiens du Proche-Orient. Il apparaît comme l'inversion quasi lettre pour lettre du nom hébreu de Jésus [16].
-    J'avoue tout ignorer de cet aspect du Livre saint de l'islam. Et bien que mon maître Ceerno Bokar m'eût initié au symbolisme des lettres et des nombres, science ésotérique islamique classique particulièrement enseignée dans la Tidjaniya [17] - et que j'apprécie beaucoup - jamais il n'aborda l'analyse du nom du fils de Marie.
-    Effectivement, lors de votre exposé à Niamey, le 4 juillet 1975, devant la Conférence épiscopale des relations avec l'islam, vous aviez magistralement expliqué la valeur numérale du nom coranique de Jésus, soit 1122 [18], mais vous n'aviez rien dit de cette étonnante inversion dans le nom du Messie.
-    Si j'avais su...
-    Pour corser l'affaire, certains intellectuels chrétiens pensent pouvoir démontrer que le nom coranique Isâ serait, en fait, la déformation du nom d'Ésaü,  le frère aîné de Jacob... [19]
-    Quelle histoire !  Je dois toutefois vous faire remarquer qu'en cette même communication à Niamey, j'avais lu le verset 159 de la Sourate 4, qu'on pourrait traduire ainsi en français : « Il n'y a personne parmi les gens du Livre qui ne croie en Lui ( = Jésus) avant sa mort et il sera un témoin contre eux le Jour de la Résurrection. »
-    Le P. Maurice Borrmans, dans le livre qu'il vient de publier sur Jésus et les musulmans d'aujourd'hui, vous fait l'honneur de vous citer, en rappelant que, pour vous, Jésus « sera le témoin final » [20].
-    Que ce disciple du Dieu Amour soit remercié.  Permettez-moi de vous raconter une anecdote : avec mon ami Théodore Monod, qui m'offrit un jour une Bible, nous avons effectué ensemble, il y a quelques années, un pèlerinage sur la tombe de Ceerno Bokar au Mali. Tout d'un coup, je ne sais pourquoi, nous avons ressenti tous les deux le désir de faire connaître « l'hymne à la charité » de saint Paul [21], un des plus beaux textes de la littérature religieuse de tous les temps !
-    Voilà qui rejoignait pleinement l'enseignement de cet homme de Dieu qu'était votre maître Ceerno ! [22]

L'heure de la prière du soir était arrivée. Mon hôte se leva lentement, me raccompagna jusqu'à la porte et, me serrant longuement la main, me dit avec un large sourire : « Alla wonne ! » Je lui répondis, ému : « 'Alla beydu jam ! » C'est sur ces mots que nous nous séparâmes. Nous ne devions plus jamais nous revoir. Amadou Hampâté Bâ quitta cette terre le 15 mai 1991 ; soit 13 fois 7 ans après sa naissance... comme un dernier clin d'œil malicieux.

Le dialogue rapporté ici est (presque) imaginaire, en ce sens qu'il s'y trouve de nombreux anachronismes que chacun aura aisément repérés. Mais pas du tout invraisemblable, car j'aurais pu multiplier citations et références. Que ces quelques lignes incitent à lire le vieux sage peul de Marcory et je n'aurai pas perdu mon temps. Car Bernard Frinking a raison de l'affirmer : « Quiconque s'intéresse aux traditions orales finira par le trouver sur son chemin. » [23]

Amadou Hampâté Bâ aurait eu cent ans en 2000, mais, à cette occasion, aucune manifestation digne de ce nom ne fut organisée en sa mémoire, hélas, un Peul soufi n'intéressant pas grand monde... [24]

Quoi qu'il en soit, sa parole reste toujours actuelle, neuve, originale, pleine de sève. Et celui qui, au Conseil de l'Unesco en 1963, jeta cette phrase comme un véritable appel à l'aide : « En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle ! », ne savait pas qu'il aurait plus tard l'heur d'atteindre à la consécration suprême pour un amoureux des antiques sagesses : être cité comme un « proverbe » anonyme patiné par les siècles.

En guise de conclusion j'aimerais redonner ici les deux phrases que j'inscrivis au début de mes Bergers du Soleil [25] :
« Merci à toi, Amadou Hampâté Bâ, grand penseur et mystique musulman ; à travers tes ouvrages, j'ai pu apprécier la saveur de la culture peule. L'accueil que tu me réservas chez toi, à Abidjan, en janvier 1982, restera comme l'un de mes meilleurs souvenirs d'Afrique. »


Notes :

[1] Suite et fin de la première partie publiée sur le site Contrelittérature, 'pour le rayonnement intellectuel du Sacré-Cœur', le  21 février  2009.
[2] Bâ, Amadou Hampâté, Jésus vu par un musulman, Paris, Stock, 1994.
[3] Bâ, Amadou Hampâté, Oui, mon commandant !, Mémoires II, Arles, Actes Sud, 1994, p. 474.
[4] Bâ, Amadou Hampâté, Amkoullel, l'enfant peul, Préface de Théodore Monod, Mémoires I , Arles, Actes Sud, 1991-92, p. 281.
[5] Bâ, Amadou Hampâté, Oui, mon commandant !, op. cit. p. 474.
[6] Bâ, Amadou Hampâté, Sur les traces d'Amkoullel, l'enfant peul, Arles, Actes Sud, 1998, p. 143.
[7] Ibid. p. 143.
[8] Ibid. p. 157.
[9]
Amadou Hampâté, Amkoullel, op. cit., p. 90.
[10]
Amadou Hampâté, Oui, mon commandant !, op. cit., p. 240.
[11] Chebel, Malek, Dictionnaire des symboles musulmans, Paris, Albin Michel, 1995, p. 425.
[12]
Amadou Hampâté, Sur les traces d'Amkoullel, op. cit., p. 79.
[13] Laurentin, René, La Trinité, mystère et lumière, Paris, Fayard, 1999, p. 504.
[14] Mathieu, Jean-Marie, Le nom de Josué-Jésus en hébreu et en arabe, Saint-Marcellin, Outre-Part Éd., 1998, p. 19.
[15] Bâ, Amadou Hampâté & Kesteloot, Liliane, Kaïdara, récit initiatique peul, Paris, Julliard, 1968, p. 135.
[16] Mathieu, Le nom de Josué-Jésus, op. cit., p. 18.
[17]
Amadou Hampâté, Oui, mon commandant !, op. cit., p. 460.
[18]
Amadou Hampâté, Jésus vu par un musulman, op. cit.
[19] Cf. Jourdan, François, Dieu des chrétiens, Dieu des musulmans, des repères pour comprendre, Préface de Rémi Brague, Paris, l'Œuvre, 2007, pp. 141-151.
[20] Borrmans, Maurice, Jésus et les musulmans d'aujourd'hui, et coll. Jésus et Jésus-Christ 69, Paris, Desclée, 1996, p. 232.
[21] 1 Co 13, 1 à 13 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit... »
[22] Monod, Théodore, Terre et Ciel, entretiens avec Sylvain Estibal, coll. Babel 364, Arles, Actes Sud, 1997, pp. 210-211.
[23] Frinking, Bernard, La  parole est tout près de toi, apprendre l'Évangile pour apprendre à le vivre, Paris, Bayard/le Centurion, 1996, p. 45.
[24] Cf. Jourdan, Dieu des chrétiens, op. cit., p. 75 : «  On comprend que l'ancien grand mufti de Marseille, S. Bencheikh, ait averti : '  Le soufisme n'est pas représentatif de l'islam.' » De son côté, le P. Roger Michel note que « l'islam de l'Afrique subsaharienne (...) a intégré des valeurs ancestrales, mais subit actuellement une arabisation rampante », en son dernier livre intitulé Islam, Petit guide pour comprendre la religion musulmane, Préface de Mgr Michel Santier, Valence, Peuple Libre, 2008, p. 132.
[25] Mathieu, Jean-Marie, Les Bergers du Soleil, l'Or peul, Préface du Dr Boubacar Sadou Ly, Postface de Dominique Tassot, Méolans-Revel, Éd. DésIris, 1998, p. 6.





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