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mercredi, 18 juin 2008

Contrelittérature n° 21 : ouvertures d' articles (3)

 
ART CACHÉ ET DÉCROISSANCE

par Alain Santacreu



« L’Église semble être le dernier obstacle
auquel puisse se heurter la volonté de puissance. »

(Bernard Charbonneau, L’État)
 

 

     Deux types de critiques apparaissent aujourd’hui comme les dernières formes de contestation de la mégamachine sociale (1) : la décroissance économique de l’écologie radicale et la dissidence créatrice de l’art caché.
     L’écologie invente une très vieille chose : la terre ; car, inventer, c’est découvrir et l’on ne découvre jamais que ce qui existe déjà. Mais à partir de quel homme s’invente la terre ? La réponse est dans saint Paul : « le premier homme, issu du sol, est terrestre ; le second vient du ciel » (2). Alors, de quel homme la conscience écologique ? De l’homme de l’évolution qui aboutit au vieil homme ou de l’homme de la création qui débute avec l’homme nouveau ? Pour que l’homme invente la terre, il lui faut franchir le passage de l’homme de l’évolution à l’homme de la création.
[...] 
 
(1) l’État est la mégamachine (Cf. Serge Latouche, La mégamachine, La Découverte/M.A.U.S.S, 2006. ) qui impose l’extension de la logique technicienne à la totalité de la vie sociale. Si la machine peut être considérée comme une organisation concrète, l’organisation politique, l’État, doit l’être comme une machine abstraite.
(2 ) 1 Co 15, 47.
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